Bilan du Cambodge
Commençons par le côté pratique. Au Cambodge, il est facile de voyager d’un point à un autre car les routes sont en bon état. De plus, vous trouverez toujours quelqu’un baragouinant quelques mots d’anglais. Ici on paie partout en dollars américains. C’est facile, puisqu’un dollar égale quatre mille riels, où que vous soyez. Nous avons dépensé sept-cents euros en trois semaines en ne nous privant pas sur les activités (trek et équitation) et surtout sur les repas et les verres.
En effet, la nourriture, au Cambodge, est tellement bonne qu’il faut se faire plaisir. On ne parle pas ici seulement de la nourriture khmère mais aussi de celle des autres pays asiatiques et même occidentaux, qui fut toujours exceptionnelle. Nos papilles frémissent encore de plaisir et nous pouvons remercier le Lonely Planet et Le Routard pour cela ! Au plaisir gustatif s’ajoute le plaisir des yeux avec les paysages de plaines et rizières à couper le souffle, ainsi que la variété des temples. Ne visitez pas que ceux d’Angkor, vous passeriez à côté de beaucoup de merveilles.
Nous avons visité le pays à la fin de la saison des pluies et avant l’arrivée massive des touristes en novembre. On nous a souvent répété que c’était la meilleure période pour profiter des paysages verts sans trop souffrir de la pluie. Last but not least, les Khmers sont souriants (encore plus qu’au Laos !) et rigolent très facilement. Leur joie de vivre est contagieuse et nous en garderons longtemps d’excellents souvenirs. C’est un pays où il fait bon vivre, et même si l’on croise beaucoup de touristes, on n’étouffe pas, même à Angkor.