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Carnets de deux enfants terribles
25 juillet 2012

De Bali à Flores, trois jours dans les transports

NB : Prix en rupiahs à diviser par 10 000 pour simplifier (en fait c’est plutôt entre 11 500 et 12 000).

La première journée de transports a été réservée avec Perama pour 150 000 rupiahs chacun. Lever aux aurores (six heures) pour le pick-up devant l’hôtel. Un bemo Perama nous emmène à l’agence où nous montons dans un mini-bus en direction de Padang Bai, sur la côte balinaise. On y est en moins de trois quarts d’heure et on patiente à l’agence Perama, toujours, pour prendre le ferry. Ils sont plutôt larges niveau timing puisque nous patientons une heure avant de grimper sur le pont du ferry. Nous nous ruons les premiers sur deux des cinq chaises longues en bois. Malgré un peu de crème solaire pour profiter du soleil, les ordinateurs et de la lecture, le trajet de quatre heures (moins de soixante-dix kilomètres) pour l’île de Lombok paraîtra bien long à Jean-Noëlle. Des vendeurs de nourriture diverse prennent le ferry à l’abordage depuis une barque avant même que nous atteignons le port. Ils sauveront nos estomacs affamés.

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Un mini-bus Perama nous emmène à l’agence de Mataram depuis laquelle nous réservons nos billets pour Sape, sur l’île de Sumbawa. Petite parenthèse géographique : nous venons d’entrer dans Nusan Tenggara, ou les îles de la sonde, composées d’Ouest en Est de Lombok, Sumbawa, Komodo, Rinca et Flores, principalement. Depuis l’agence Perama nous traversons la ville à pied (une heure et demie de marche) pour rejoindre l’hôtel que nous avons réservé la veille sur Agoda. Nous passerons sous silence les raisons pour lesquelles Jean-Noëlle n’ont pas simplement pris un taxi ! L’hôtel Wisata est défraichi mais propre, et fait en réalité partie d’une résidence de meublés pour musulmans. La grille à l’entrée est fermée à clef dès le coucher du soleil. Nous sortons dîner de deux mie goreng (cf. article précédent) sous une tente où la cuisine est sur un chariot. Notre gentil et méticuleux cuisinier se débrouille très bien !

Le lendemain midi nous déjeunons dans un padang (cf. article précédent, toujours) avant de retourner à l’hôtel pour attendre le pick-up de Perama qui pour une fois est à l’heure. Nos deux dynamiques accompagnateurs (à qui nous apprenons quelques mots de français) nous mènent à la gare routière de Mataram où nous prenons un bus pour Bima, sur l’île de Sumbawa. Le pick-up s’avère utile pour trouver le bus dans cette véritable jungle. Nous partons enfin à quinze heures après une heure et demie d’attente. Le trajet pour Sumbawa inclut une traversée en ferry en fin d’après-midi. Comme toujours, des vendeurs et des musiciens squattent le pont en attendant le départ. Nous nous installons cette fois-ci à l’intérieur. Mauvais choix puisque tout le trajet est rythmé par la performance de trois chanteurs, plus au moins professionnels. On a de la chance, la musique est mélodieuse et les enceintes réglées à un volume tolérable. [Fin de l’ironie.] Nous pouvons affirmer sans mentir que ces quelques heures de ferry sont les pires de notre vie !

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Nous arrivons vers vingt-deux heures dans un restaurant où le dîner est compris dans le prix du billet. Nous reprenons le bus jusqu’à Bima où nous arrivons à quatre heures du matin. Naïfs, nous pensions arriver tôt à Sape qui se situe à une heure et demie de Bima. En effet, nous prenons notre ferry à huit heures pour Labuanbajo, à l’extrême Ouest de l’île de Flores. C’était sans compter les deux heures d’attente au milieu de la gare routière de Bima afin de remplir notre mini-bus. Passagers et bagages entassés sur les banquettes et dans le couloir, il est impossible de bouger. Nous garderons un souvenir ému des jeunes Indonésiens qui tentèrent  « discrètement » d’alléger nos bagages pendant l’attente. Nous arrivons finalement à l’embarcadère de Sape à sept heures quarante-cinq, juste le temps d’acheter nos billets et de monter dans le bateau. Celui-ci partira finalement avec plus d’une heure de retard. A bord, nous trouvons des matelas que nous regroupons et partageons avec un couple de jeunes Allemands.

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Il est 17h30 lorsque nous débarquons à Labuanbajo. Nous prenons une nuit à l’hôtel Bajo Beach pour 175 000 rupiahs et réservons dans la foulée une croisière de deux jours à Rinca et Komodo ainsi que le trajet Labuanbajo-Surabaya (sur l’île de Java) presque deux semaines plus tard. Il est temps de dîner au délicieux Warung Atra Moro où Mamie nous prépare le meilleur jus de mangue de notre vie. Les calamars se défendent très bien aussi. On reviendra pour notre prochain passage en ville dans dix jours. Enfin une nuit dans un lit avec une bonne douche ! Le lendemain matin nous prenons un shuttle bus pour Ruteng à neuf heures. Nous arrivons à Ruteng en début d’après-midi après un voyage épique : presque tous nos voisins vomissent (par la fenêtre ou dans des sacs en plastique), certains fument (c’est normal en Indonésie) et le chauffeur nous fait profiter de sa playlist composée de tubes dance-love (vous vous souvenez des boys bands en primaire ?). Heureusement, la pause déjeuner est agréable et nous permet de discuter un peu avec le pendant indonésien de Gilbert Melki qui tient une pâtisserie à côté de l’hôtel où nous nous rendons. 

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  • Récit des aventures de deux enfants terribles perdus entre les vignes et les rizières, amateurs de voyages, bonne bouffe et vins. De retour d'Asie après avoir usé leur backpack pendant dix mois.
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