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Carnets de deux enfants terribles
20 juin 2012

Sabang (île de Palawan, Philippines)

Vers midi, j’ai récupéré mon ami Henri qui travaille en tant que volontaire dans une institution de micro-finance près d’Ozamis sur l’île de Mindanao. Si vous souhaitez en savoir plus, allez voir ici ou .

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Nous nous rendons au San Jose New Market de Puerto Princesa où nous déjeunons avant de monter à bord d’un mini-van climatisé de dix passagers direction Sabang. Le trajet dure deux bonnes heures et coûte 200 pesos par personne (4€ environ). Arrivés à Sabang, Dani, un charmant Philippin, nous emmène au Dab dab Cottages où nous prenons deux nuits dans un bungalow en pleine jungle (ou presque). Nous buvons une bière sur la plage et j’en profite pour faire ma première baignade en eau salée depuis plus d’un an.

Après un délicieux dîner au Green Verde nous rentrons nous coucher au milieu des cris d’animaux divers. Sont-ils dans le bungalow ou en dehors ? Peu importe, avec la moustiquaire nous nous sentons protégés ! Nous payons chacun 200 pesos par nuit, imbattable. A noter que l’électricité dans Sabang ne fonctionne pas toute la journée. Le soir, par exemple, on ne peut en profiter que de 18h à 23h.

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Le lendemain, réveil aux aurores (ou presque) pour visiter l’Undeground River (250 pesos pour le permis qu'on ne peut obtenir qu'à Puerto Princesa, 43 pesos de taxe, un bateau à 700 pesos pour six personnes) en compagnie de trois charmantes Philippines. Nous pénétrons dans la rivière souterraine sur une légère embarcation. Je tiens la lampe branchée sur une batterie avec deux pinces crocodile pour éclairer les formations rocheuses. Le guide, comme dans la baie d’Halong, a beaucoup d’imagination et nous parle d’un champignon géant, d’une vierge, d’une femme nue, d’un chien, blablabla. Les roches sont magnifiques et l'expérience est envoûtante, d'autant plus quand des dizaines de chauve-souris virevoltent partout autour de nous !

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En sortant de la rivière nous passons un peu de temps au milieu des macaques, avant de fuir sous les cris et canines peu avenantes de l’un d’entre eux. Nous passons voir un varan en liberté, énorme et à la gigantesque langue bleu argenté ! Nous revenons sur la côte de Sabang et discutons brièvement avec une française en VIE à Manille. Nous déjeunons ensuite d’un buffet à volonté pour 200 pesos puis je fais une deuxième baignade.

Comment allons-nous occuper notre après-midi étant donné que les deux promenades dans la jungle sont fermées hors saison ? Le choix est rapide. Nous choisissons un tour en barque au milieu des mangroves avec une guide philippine qui n’a pas loin de trois fois notre âge (150 pesos, soit 3€, chacun). Elle nous montre un python dans une mangrove, à six bons mètres au-dessus de l’eau. L’ambiance est particulière, silencieuse. On glisse entre les mangroves, c’est très reposant. La guide nous dit, comme le Petit Futé, que nous aurions dû venir à l’aube afin d’admirer les nombreux oiseaux qui s’y trouvent alors. Dommage.

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Nous traversons ensuite toute la côte de Sabang jusqu’à arriver à une plage de galets. Pas évident de s’y déplacer, avec ou sans tongues. Mais nous persévérons quelques bons kimomètres jusqu’à atteindre notre objectif : une cascade en bordure de mer. Là-bas, nous retrouvons quelques jeunes Philippins avec qui nous discutons brièvement et prenons quelques photos. L’eau est fraiche, c’est génial. Nous y barbotons un bon moment. Lorsque nous décidons de rentrer, un anglais arrive sur les lieux et se joint à nous pour retourner sur la plage principale. Nous achetons une San Miguel (bière philippine) chacun et je fais une troisième baignade tandis qu’un quarantenaire californien se joint à nous.

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Sur le chemin du dîner nous recrutons un troisième anglophone, américain lui aussi. Deuxième dîner au Green Verde en leur compagnie. On parle de voyages mais aussi de l’économie actuelle (subprimes, crise de la dette européenne, catastrophe japonaise) avec le californien qui nous avoue enseigner l’histoire économique au Japon. Son analyse est percutante et très abordable. Nous poursuivons la soirée autour de quelques San Miguel dans un bar à karaoké. Il est temps de rentrer se coucher car lundi matin nous partons tôt pour El Nido.

N.

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  • Récit des aventures de deux enfants terribles perdus entre les vignes et les rizières, amateurs de voyages, bonne bouffe et vins. De retour d'Asie après avoir usé leur backpack pendant dix mois.
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